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michel vaillant - Page 4

  • BELLES DE COURSE : LA VAILLANTE RUSH

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    Une course de 22.000 kilomètres qui dure 3 semaines et traverse de vastes étendues du Nord du Canada à Ushuaia, ça ne vous dit rien ? « La course du siècle » ! C’est tout  simplement le concept  qu’inventa Jean Graton dans l’album « Rush », paru en 1972 après avoir été publié par épisodes de deux planches dans le journal de Tintin, l’hebdomadaire des jeunes de 7 à 77 ans. Une course qui rappelle un peu le Londres – Sydney de 1968, ou encore un rallye-raid six ans avant le premier Paris-Dakar.

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    Les voitures ne sont pas des 4x4 ni des buggies, mais des machines proches des voitures de rallye traditionnelles équipées pour faire face à tous les types de terrains au programme. Le lecteur de l’album rencontrera donc des Porsche 911, des DS, des Ford Escort, et bien sûr des Vaillante. Parmi les machines engagées pour les pilotes du maître de la Jonquière, deux superbes Rush, des GT fabuleusement belles. N’oublions pas qu’à cette époque, la réglementation des épreuves sur route était différente d’aujourd’hui. Les Porsche 911 participaient à tous les rallyes du championnat du monde, comme les Berlinettes. Quant aux superbes Ferrari Daytona GTB 4, elles apparaissaient dans certaines courses sur route telles que le Tour de France Auto.

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    La Rush est à mon sens une des plus belles voitures inventées par Jean Graton. A l’époque de la publication de l’album « Rush », je l’imaginais volontiers au départ des 24 Heures du Mans se battant avec les Ferrari Daytona GTB4 pour la victoire en groupe 4. Les Rush connaîtront une course difficile dans cette aventure de Michel Vaillant. L’une est confiée à l’équipage Michel Vaillant – François Cevert, l’autre à Steve Warson et Chuck Danver. Face à eux, les Leader des ignobles Cramer  et Hawkins, si méchants qu’ils sont prêts à truquer les courses et à causer des accidents pour gagner. Un truc inconcevable dans la réalité, n’est-ce pas ? Sur la couverture de l’album Rush, c’est d’ailleurs une Leader qui réalise une cascade involontaire.

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    La Rush rappelle l’esprit du concept  Carabo d’Alfa Roméo carrossée par Bertone 

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    ...et aussi  la future Lotus  Esprit

    J'avoue avoir ressenti un choc quand j'ai vu la Rush dans les pages de Tintin. Je pensais alors qu'aucune vraie GT n'était aussi belle. Quel dommage qu'aucun bon sorcier ne l'ait fait glisser de l'univers parallèle de Michel Vaillant à celui des épreuves en circuit et des courses de côtes !

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    Merci encore au magazine Tintin et à Jean Graton de l’avoir fait naître, fût-ce sur papier.

     

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    Le journal Tintin s’impliqua d’ailleurs dans le sport automobile, non seulement comme support publiant des bandes dessinées dans cet univers merveilleux, mais aussi comme média traitant très sérieusement ce sujet, et même comme sponsor comme le prouve l’Alfa Roméo  2000 GTV qui apparaît ci-dessus en parc fermé à Dinard avant le départ du Grand National Tour Auto 1973 (une épreuve que j’ai  évoquée sur ce blog : http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2009/05/25/ambiance-grand-national-tour-auto-1973.html ) Redoutable bête de compétition dans sa catégorie, l’Alfa 2000 GTV mérite également sa place dans une chronique axée sur le design car elle fait indiscutablement partie des belles de course…

    Les nouvelles publications de CIRCUIT MORTEL sont désormais mises en ligne sur http://circuitmortel.com

    Thierry Le Bras

  • LE PRINCE BLANC

    medium_PRINCE_BLANC_COUV.jpgDans cet album, Jean Graton imagine l’impensable (enfin, à l'époque...). Quelqu’un triche en F1 !

    Ce fut le trentième des soixante-dix albums  mettant en scène Michel Vaillant dans sa première saison. Le plus titré des pilotes français se trouve en concurrence avec un pilote inconnu dont la voiture se montre nettement supérieure aux autres.

    Michel observe que la monoplace de son adversaire s’avère incroyablement efficace en ligne droite, au point de sortir la Vaillante de son aspiration. Il se refuse à imaginer l’impensable. Nous sommes en F1, un univers d’hommes d’honneur et de pilotes bien élevés.

    Bien sûr, Michel et Steve se sont déjà heurtés à des teams et pilotes peu scrupuleux. Le Leader et ses nervis ne leur ont pas fait de cadeaux. Ils ignorent le sens du mot loyauté. Mais jusqu’à cette date (ça arrivera plus tard), Leader n’a pas encore sévi en Formule 1. Pour Michel, on ne triche pas dans la discipline reine. Ses adversaires sont des gentlemen, comme lui.

    Plus pragmatique, son père, l’homme d’affaires Henri Vaillant, perçoit la situation sous un autre angle. Et il demande le démontage de la monoplace concurrente. Là, coup de théâtre ! La cylindrée du moteur de l’adversaire n’est pas conforme. 3,5 litres au lieu de 3 litres, cylindrée alors en vigueur.

    Michel et les siens ne sont pas au bout de leurs surprises. Les méfaits du Prince blanc dépassent, et de loin, tout ce qu’ils auraient pu imaginer.

    Qui veut jouer le rôle du Leader dans la F1 contemporaine ? Et celui de l’arrogant et méprisant Prince blanc ?

    L’album Le Prince blanc est paru  en 1977. Les temps ont changé. Il existe désormais  des manières plus élaborées de manipuler une course.  Les génies de l’informatique  chercheront des solutions dans l’espionnage de leurs rivaux. Une écurie qui, pour des raisons obscures, veut faire gagner un de ses pilotes et pénaliser l’autre se servira de l’informatique et de l’électronique. Un volant qui ne fonctionne pas, un  accélérateur qui ne répond plus, un moteur qui casse au moment opportun… Ou une  erreur dans la pression des pneus qui dégradera le comportement de la voiture. Ou l’envoi du pilote en piste à un mauvais moment lors de la phase clé des qualifications. Ou encore un incident (ou l’apparence d’un problème) orchestré dans le but sournois de déconcentrer le pilote au moment du tour de chauffe afin de lui faire rater son départ.

    Serait-ce de la fiction ? Toute ressemblance avec les agissements de marques existant ou ayant existé est-elle le fait du hasard et de l’imagination ? Hummmm….  Si la réponse  est positive, une riposte s’imposera. BOYCOTTER LA MARQUE ne servant pas loyalement ses deux pilotes ! Car il faudrait être bien naïf pour imaginer qu’une firme qui se comporte mal avec un des pilotes de son écurie de F1 traitera correctement des clients anonymes s’ils connaissent le moindre souci avec leur voiture de tourisme.

    NOTE MODIFIÉE LE 20 OCTOBRE 2015

    Les nouvelles publications de CIRCUIT MORTEL sont désormais mises en ligne sur http://circuitmortel.com

    QUELQUES LIENS A SUIVRE

    Ce qui aurait pu arriver après le StepneyGate  http://bit.ly/1DXHDOA

    Vous voyez encore la F1 comme un combat sportif ? Pas moi et voici pourquoi  http://bit.ly/19gVB57

    Confidences d’auteur après LE PACTE DU TRICHEUR, un roman sur fond de malversations en sport automobile  http://0z.fr/9TDz8

    Suivez-moi sur Twitter  https://twitter.com/ThierryLeBras2  

    Et pourquoi pas sur Facebook ? http://www.facebook.com/thierry.lebras.18  

    Thierry Le Bras